La grippe aviaire

1)Importance et urgence du problème de la grippe aviaire. 2)Moyens médicaux pour lutter contre une prochaine pandémie:en particulier l'antigrippal, les vaccins. 3° Les dernières nouvelles et les commentaires .

mercredi, janvier 03, 2024

Le Blog du Dr Michel S.F.Vermeulen

Si vous désirez réellement et régulièrement être mis au courant des évènements récents, et des problèmes de la "Grippe aviaire ", je vous recommande ce site intérressant et sérieux.

Il est mis à jour consciencieusement, au gré des événements nouveaux et déterminants pour notre avenir.

Si au terme de votre lecture, vous considérez que ce site peut être utile à vos connaissances et à la société, ayez la sagesse de le faire circuler.

L'adresse du site est: http://drmsfvermeulen.skynetblogs.be

L'auteur et ses coordonnées: Dr Michel S.F.Vermeulen
109, Av.Eug Demolder
1030 Bruxelles
Belgique



E-Mail: drmsfvermeulen@yahoo.fr

dimanche, avril 30, 2006

PANDÉMIE DE GRIPPE ET PLAN DE SANTÉ PUBLIQUE .


SOMMAIRE

Introduction
A) Les médecins généralistes
B) Les pharmacies
C) Les strutures hospitalières
D) La population

INTRODUCTION

La rédaction de ce texte a pour but de susciter la réflexion, de concrétiser les problêmes et d'amorcer peut être les solutions.
Le fil conducteur de ma pensée s'appuie sur le travail que j'ai pu effectuer comme médecin généraliste, médecin hospitalier, et comme responsable en Afrique d'un hopital et d'une zône de santé . Ayant habité auparavant la campagne et actuellement la ville (Bruxelles -Schaerbeeck), je possède une certaine expérience de ces deux milieux de vie .
Si cet humble travail concernant le problème d'une pandémie de grippe suscite des réactions, alors mon but sera atteind .

A ) LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES

1) De l'impossibilité pour le médecin généraliste d'assurer conjointement la continuité des soins "courants" avec les soins des malades grippés

a) La surcharge de travail

En temps normal, un généraliste à plein temps supporte une quantité moyenne de travail médical et administratif, se situant aux alentours de 60-70 heures de travail par semaine . Cela le situe bien audelà de la plupart des moyennes horaires des autres professions. Il en résulte qu'en période de pandémie, la surcharge de travail pour assurer à la fois la continuité des soins sera vite intolérable, et les médecins overbookés et, finiront tristement épuisés, désorganisés, et parfois malades. Certains fermeront leurs cabinets pour fuir une situation ingérable.

b) La sécurité du médecin et de son entourage de travail ou familial

La sécurité du médecin et de sa famille pourrait être gravement perturbée par l'intrusion et l'agression à son domicile et/ou cabinet par des individus aux abois, en quète de médicaments antiviraux ou de toute autre solution miracle.

c) Consultation mixte (malades grippés et non grippés) impossible.

Pour des raisons évidentes d'hygiène et de contamination, il est évident qu'il est impossible de faire cohabiter dans une salle d'attente ces deux types de malades, ce qui augmenterait la diffusion de la maladie.

2) Solution: équipe mobile spécialisée (EMS)

a) Composition:

- Un médecin formé aux tris des malades et aux soins curatifs et préventifs .
- Un chauffeur.
- Un garde du corps.
- Matériel de protection, de communication, et de traitements (antiviraux, antibiotiques,
médicaments symptomatiques et mode d'emploi).

b) Rôle du médecin

- Soins: curatif du grippé dans les 36 premières heures, et préventif pour son entourage, par les antiviraux + les médicaments syptômatiques .

- Tri des malades :
> Le grippé dans les 36 premières heures + son entourage . (Cfr supra)

> Le grippé avec complications (envoi vers un Centre deTraitement Spécialisé) + son
entourage ( traitement prophylactique).

> Le grippé incurable ( envoi vers un CTS pour médecine palliative) + son entourage
(Tt prophylactque).

> Le malade décédé: service de pompe funèbre spècialisé + traitement prophylactique de
l'entourage.

- Une seconde visite au domicile déjà visité, pour de nouveaux problèmes.


3) Ébauche d'organigramme pour situer l'équipe mobile spécialisée

Au sommet de l'organigramme se situera naturellement le comissariat interministériel chargé de piloté le plan de santé publique et de gérer les conséquences socio-économiques pendant les différentes phases de la pandémie.

Un call-center au numéro de téléphonne unique et facile à retenir, composé de personnes habilitées à répondre aux questions concernant les besoins grandissants de la population en état de détresse ( conséquences socio-économiques) en la canalisant vers les services adéquat.
L'autre rôle du call-center sera de communiquer à un centre de pilotage d'une entité territoriale (commune), les appels et les coordonnées des malades grippés, chargé de piloter les équipes mobiles spécialisées, dans un parcours optimisé.

Rem: Le corps des pompiers a une belle expérience pour la gestion des appels, du dispatching et de l'évacuation des malades (grippés avec complications ---> Cfr supra)

4) Avantages de l'intervention de l'équipe mobile spécialisée: soins de santé de première ligne

a) La continuité des soins "courants" sera assurée normalement par le corps actif des généralistes.

b) L'overbooking et le burn-out conduisant au dysfonctionnement sont évités.

c) La distibution des antiviraux ne passent pas par le médecin généraliste, les centres de santé ou les pharmacies, et ainsi la sécurité de ces intervenants de la santé est préservée.

d) La rapidité et l'efficacité des EMS (équipes mobiles spécialisées) permet de répondre efficacement et rapidement à la demande des malades grippés tout en assurant un tri des malades éventuellement orientés vers d'autres structures adéquates , soit un centre de traitement spécialisé pour traité les malades avec complications, soit pour traité palliativement les malades agonisants (avec l'accord de leur famille). Egalement il devra parfois se mettre en rapport avec un sevice de pompes funêbres formé à la gestion de ce problème de la mise en biè
bièrere des malades décédés et de son ensevelissement en rapport avec les autorités dont dépendent les cimetierre.

e) La rapidité et l'efficacté des EMS (équipes mobiles spécialisées permettra de décharger les structures hospitalières des malades se dirigeant spontanément vers les services d'urgence des hopitaux.

d) La population perturbée par tous ces bouleversements mettant leur vie en danger, ne cèdera pas à la panique car recevant rapidement et efficacement une réponse à ses problèmes médicaux.

B ) LES PHARMACIES

1) Rôle des pharmacie

Le rôle des pharmacies consistera à délivrer les médicaments prescrit par le médecin comme en temps de non pandémie, et ceci devra clairement être signifié par tous les caneaux d'informations à la population: soit que les médicaments ne pourront être délivré que par les EMS et les CTS.
Donc il sera inutile de tenter d'aller se procurer des antiviraux dans les hopitaux et dans les pharmacies.

2) But de la démarche

Permettre d'assurer à la pharmacie la délivrance des médicaments prescrits , pour permettre la continuité des soins, dans un climat de sérénité, ou est exclu la menace et la violence.

C ) LES STRUCTURES HOSPITALIÈRES

1) De l'impossibilité pour les hopitaux d'assurer conjointement la continuité des soins "habituels" et les malades grippés.

a) Modélisation de calcul et quantification du problème.

"Les premiers résultats sortis du modèle de calcul (Programme informatique de calcul du Pr Van Ranst: cfr article dans le site influenza.be, rubrique article scientifique et intitulé "Modèle de calcul pour préparer une pandémie de grippe en la date du 28.04.06), et l'analyse des pandémies précédentes peuvent faire craidre que les équipements sanitaires existants soient insuffisants lors d'une pandémie. ( phrase extraite de l'article publié par le site officiel belge du comissariat dans un article publié dans la rubrique articles scientifiques, en la date du 28/04/06 et intitulé " Première ligne en cas de pandémie de grippe"

b Grippe saisonnière

Tous médecins ayant un certains nombre d'année de pratique, a dans sa souvenance, que lors de certaines grippes saisonnières un peu plus importante dans le nombre de malades atteints, les hopitaux se sont vite vus saturés par le nombre de patients hospitalisés, en particulier par les personnes agées, et tout sujets grevés par une maladie chronique. Par un principe de précaution nous avons hospitalisé ses malades afin qu'ils puissent bénéficiés d'un suivi plus intensifs et de soins plus spécialisés.

c) Aspect pratique

Au niveau des urgences : il seraient hautement prèjudiciable qu'une partie des malades grippés se mélangent aux autres malades pour des raisons évidentes de contamination.
Egalement se présenterait un problème de sécurité au niveau de la garde. Pour rappel, une seule solution de départ: l'équipe mobile spécialisée.

Au niveau de l'hopital proprement dit, il est très difficile du point de vue contamination et hygiène, de séparer les grippés des autres malades, et les chambres à pression négatives sont fort couteuses et leurs nombres deviendraient rapidement insuffisant. Les respirateurs pour fonction assistée devront garder leur destination première c'est à dire pour les cas classiques ou leur nombre est satisfaisant.

La circulation dans les couloirs, de patients grippés seraient une catastrophe et les entrées d'un hopital devront être réduites à leur plus simple expression, et contrôlée de manière rigoureuse par des personns protégée de la contamination et de l'agression.

2) Essai de solution: centres spécialisés pour malades grippés (CSMG)

a) Définition

Tout batiment adaptable techniquement et répondant aux critères de faisabilité des soins donnés aux malades grippé avec complications, et aux malades incurables . Le batiment doit être nettement séparé dans l'espace,des structures hospitalières classiques afin de ne pas mélanger les grippés avec les malades non grippés.

Les malades grippés ne pourront se présenter spontanément au CSMG, mais devront d'abord avoir été vus par le médecin de l'équipe mobile effectuant le tri des malades. Ainsi le centre spécialisé pour malades grippés n'aura pas pour mission de soigner des grippés dont le traitement pourra être effectué à domicile. Il en résulte que ces centres ne se verront pas saturés par un afflux de personnes non adéquates pour le type de soins qui y sont prodigués.

b) Rôle des centres

1° Appliquer une médecine curative aux malades grippés avec complications .

2° Appliquer une médecine palliative aux malades incurables.

c) Aménagement des batiments et choix du personnels qualifié.

L'aménagement des batiments en matériel et en personnels spécialisés, pourrait se faire suivant l'expérience des cas compliqués déjà traités dans les différents pays du monde confrontés à ce problème .

La qualité du personnel soignant sera issue de la médecine interne et de la médecine palliative.

L'inventaire et le choix des batiments disponibles, répondant à des critères de faisabilité devra se faire au plus tôt avec l'aide des autorités administratives des entité territoriales pour permettre d'anticiper la transformation théoriques de ceux ci par des architectes compétents dans ce domaine.

Constituer une réserve de possibilité d'aménagement de batiments ou constructions adéquates pour ne pas se voir dépasser par le problème, en cas de "worst case" (pandémie la plus grave).

3) Avantages

a) Permettre aux hopitaux classiques de fonctionner normalement pour assurer la continuité des soins , et éviter ainsi le dysfonctionnement qu'une saturation de malades entrainerait.

b) Éviter les problèmes de mélange et de contamination conséquentes aux entrées des hopitaux, au service des urgences, et dans l'hopital proprement dit.

c) Assurer la sécurité des services de garde et d'urgence, ainsi que l'hopital lui même.

d) Pour rappel, la séquence des différentes phases de l'action serait équipe mobile spécialisée avec tri-traitement, et parfois ensuite, envoi éventuel vers un centre spécialisé de traitement pour malades grippés (CSMG).

D) LA POPULATION



1) Rôle de la population

Certaines communautés laiques ou religieuses multiculturelles pourraient être amenées à jouer à jouer un rôle important, concernant la survie de certaines personnes plus fragilisées par leur âge et par leur isolement.

Ces bénévoles pourraient être à la fois source d'informations, et source de services apportés au plus démunis.

Cette information auprès des responsables laiques et religieux, pourrait déjà débuté maintenant, afin de définir les contour du services apporté, après informations de leurs membres actifs.

2) Avantages

a) La solidarité ne prend son plein essort du point de vue de l'efficacité, qu'entre personnes se connaissant bien de par leur proximité de quartier, leur conviction, leurs liens d'amitié.
La solidarité spontanée d'un peuple en souffrance n'a pas de barrières, et l'histoire du siècle passé nous relatant des temps de guerre révolus, regorge de témoigages d'entraide et générosité.

b) La participation, la responsabilisation, et l'organisation des membres d'une population se soutenant dans l'adversité, diminuent l'angoisse, réduit la délinquance, et soulage la misère d'une période grave de maladies pènible pour toute la communauté.



Fait à Bruxelles le 30 avril 2006 Dr Michel S.F. Vermeulen

vendredi, janvier 27, 2006

H5N1: des armes, mais pas de soldats avertis.

DES FUSILS, DES OBUS, DES CARTOUCHES, DES CANONS...MAIS PAS DE SOLDATS RAPPELÉS, PAS D'OFFICIERS, PAS DE COMMUNICATIONS, PAS DE STRATÉGIE CONNUE, ET POURTANT UN ENNEMI À NOS PORTES PRÊT À BONDIR SUR L'HUMANITÉ .

La Belgique et la France dans leur dernières déclarations officielles, nous évoque par des chiffres très éloquents, les stocks et les commandes d'antiviraux, de masques de protection, d'antibiotiques, et de futurs vaccins. Cet accumulation d'armement contre le H5N1 muté, non transmissible entre êtres humains, rassure, mais je me pose quand même quelques questions. Qui sont les futurs soldats, officiers, agents de liaison ? Connaissent ils le maniement des armes à bon escient ? Connaissent ils le territoire à défendre et comment ? Savent ils qu'un jour s'ils seront démobilisés ? Enfin, qui fait quoi, où, comment et avec quoi? Mystère en préparation de devenir !!! Médecins généralistes, hopitaux, pharmacie, sécurité civile, pompiers, militaires, polices, et pourquoi pas certaines personnes plus engagées dans la population. Mais c'est vrai, j'oublie qu'un plan de riposte opérationnel est en préparation. Surtout, ne me demandez pas: pour quand, comment, pourquoi, par qui, pour qui. Sachez qu'à toutes vos questions sans réponses, les spécialistes et responsable de votre vie répondront comme en politique: "je vous ai compris", tout est fait et nous ferons tout ou le mieux " pour vous satisfaire. Et puis même, si cela ne devrait pas marcher comme prévu, nous auront fait "un" maximum. Allez dormir bonne gens, restez dans vos soucis et vos joies du quotidien, et surtout ne posez pas de questions inutiles, car celles-ci ne vous concernent pas. Bonne nuit, allez rejoindre la nuit, nous veillons, dormez. On verra bien. Dormez.


lundi, janvier 23, 2006

NE JOUONS PAS AVEC LE FEU !!!!!

Fausse alerte en Belgique car la semaine passée, le journaliste russe revenant d'une région à risques de Turquie fut déclaré seulement contaminé par une grippe banale saisonnière (H3) ......et hier: fausse alerte en France, car la voyageuse revenant d'une région supposée non contaminée, est maintenant déclarée par les autorités compétentes, non infectée par le virus H5N1 . Ces deux cas récents, ayant défrayé les chroniques, auraient pu séjourner dans tout autre pays atteint par la grippe aviaire à l'état endémique. Ces deux cas ne sont pas les premiers, et d'autres suivront. Mais, je pose une question tout à fait plausible aux responsables concernés : " et si un virus H5N1 muté et transmissible entre humains, se trouvait avoir infecté pendant son séjour un passager de l'avion, que se passerait-il et quelles sont les mesures prises pour prévoir ce rique ?". Si un passager contaminé par un virus H5N1 transmissible se trouvait en voie de retour vers son pays, il contaminerait énormément de monde. Voyons son parcours de contagiosité. Le personnel de l'aéroport du premier avion de retour pris à la hâte par le passager pour faire soigner ses "malaises" dans son pays d'origine. Ensuite, le passager contaminerait le personnel et les voyageurs de l'avion ou des avions pris pour le retour. Le système de climatisation de l'avion permettrait de mieux répartir le saupoudrage des virus. Ensuite, il y aurait tous les gens rencontrés à l'aéroport d'arrivée, également la famille ou les amis. Puis le malade en toute logique se rendrait à son domicile pour partager son affection avec son ou sa conjoint(e), et ses enfants. Ses enfants se rendront à l'école et madame retrouvera ses collègues de bureau et ira faire ses courses. Le voyageur accablé par ses symptômes ira par ses moyens à l'accueil d'un hopital, rencontrera des personnes non conscientes du danger qui l'orienteront vers un hopital de référence plus adéquat pour traiter son problème. Et dans cet hopital de référence pour traiter les cas de grippe à H5N1 muté, on commencera à prendre les dispositions normales de sécurité, d'isolement et de traitement.Au départ de ce récit nous avions un brave malade désireux de rentrer au plus vite dans son pays pour trouver des solutions médicales à son état de malaise physique. A la fin de ce récit nous trouvons un malade hospitalisé en de bonnes mains, et plein de gens contaminés et contaminants.Il est évident que la procédure de gestion d'un cas suspect sera dépassée, par l'apparition de nombreux cas de malades grippés par le H5N1. La gestion d'une épidémie débutante dans un pays est une autre histoire. Mais n'oublions pas le parcours des contacts du voyageur contaminé, à même de déclancher plusieurs foyers d'épidémie dans plusieur pays différents. Messieurs les experts, retroussons nos manches, car jusqu'à présent nous avons eu de la chance !!!!

dimanche, janvier 22, 2006

H5N1: la suite logique des évènements ???

A LIRE POUR COMPRENDRE LA SUITE LOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS

La moitié des nations de la planète se sont retrouvées mardi et
mercredi, de cette semaine à Pékin afin de rassembler les 1,5 milliard de
dollars requis pour contrer une catastrophe mondiale potentielle : celle
d'une pandémie engendrée par la grippe aviaire.Les succès financiers
de "promesses de financement" ont été plus que remarquable. Et les
pays en état de difficultés, quant à leur système de santé publique
défaillant, et de gestion des foyers d'épizootie naissants, pourront espèrer de voir une assistance se faire jour.


Mais ne nous leurrons pas, car nous réagissons avec une longueur de retard sur le problème, et c'est ainsi que nous apprendrons dans un petit mois, l'écclosion de foyers d'épizootie, en Afrique, de même que l'annonce de décès dus au H5N1, sur ce même continent.

L'épizootie pourrait semer ses virus dans des pays comme l'Irak, la Syrie, Israêl, la Palestine, et dans certain Émirats de la péninsule.

Tous ces évènements séquentiels dans le temps, permettront d'alimenter les chroniques des journaux, et le monde frissonera un peu plus, et le délai restant avant le déclanchement d'une pandémie se fera de plus en plus court, car le virus H5N1 aura réussi sa colonisation progressive sans rencontrer d'obstacle à sa progression, ni de "structures d'accueuil" pour son identification et sa destruction.

L'augmentation de la masse en circulation (pool) de virus, augmentera ses chances de mutations, et qui plus est, lorsque chaque fois qu'il réussira à franchir la barrière humaine, il rendra plus performant son training génétique pour augmenter sa performance de transmissibilité interhumaine. Il faut penser comme un virus, car celui-çi veut comme toute espèce capable d'adaptation, aggrandir le monopole de sa population, jusqu'aux moments où des antiviraux ou mieux encore notre immunité par le biais d'un vaccin l'arrêtera dans sa course effrenèe.

Malheureusement, le virus n'attend pas que le monde soit prêt à riposter, pour "s'humaniser" pour déclancher son offensive fatale. Il ne faut pas se "dépècher" mais "courir"en endurance, et rendre prioritaire au niveau de chaque nations conscientes, la stratégie de riposte médicale, et les solutions aux désordres économiques conséquents.

Naturellement, cela impliquera de ne pas faire l'autruche en misant sur une improbabilité de pandémie, car il y a une logique inéluctable, et démontrée par la progression sans arrêts, ni fin du virus nuisible.

Également, pour agir sagement, certains personnages seront obliger de laisser tomber les problèmes futiles de la séduction politique, et l'antagonisme absurde des intérêts financiers devra faire place à la priorité de la protection des populations.

Alarmiste, pessimiste, catastrophiste, "findumondiste" ! Voici beaucoup de qualificatifs dont certains m'affubleront, après avoir lu ce qui précède. À ceux là je répondrai que je suis réaliste, logique, mais aussi prêt à réagir, capable de croire dans le travail obscur mais efficaces des équipes de spècialistes remplissant au mieux de leurs moyens leurs missions, car les connaissant personellement au niveau de mon pays la Belgique, tout en sachant que beaucoups d'autres pays fournissent le même effort soutenu, honnête, volontaire et compétent.

Un doute subsiste dans mon esprit: soit celui de savoir comment réagiront les nations, lorsque la déclaration officielle de transmission interhumaine sera annonçée par l'OMS, car l'expression actuelle de l'éthique de notre monde, ne laisse rien présager de bon. Osons espèrer que les différentes nations surmonteront leur réflexe naturel du " sauve qui peut" généralisé pour ne pas perdre l'acquis de leur bonnes intentions et réalisations, et ainsi garderont leur sang froid, pour apprendre à réagir d'une façon concertée et humanitaire.

Dr Michel S.F.Vermeulen

lundi, novembre 07, 2005

GRIPPE AVIAIRE: urgence, danger, solutions,articles scientifiques .

De : Dr Michel S.F. VERMEULEN

Date : 06/19/05 18:58:01

A : tous ceux qui se sentent concernés par un problème crucial pour l’avenir de notre humanité, et désirant s’informer, se former, ou participer afin de dire non à ce fléau.

Ce site s’adresse aussi bien au professionnels qu’aux non professionnels : à tous ceux de bonne volonté.

Sujet : La GRIPPE AVIAIRE: Evènements récents, problème, solutions.

Mon adresse E-Mail est à votre service pour le bien de tous.

Si vous désirez réellemment et régulièrement être mis au courant des évènements récents, et des problèmes de la "GRIPPE AVIAIRE", je vous recommande ce site intérressant et sérieux,

Il est mis a jour consciencieusement, au gré des évènements nouveaux et déterminants pour notre avenir.

L'adresse du site est: http://drmsfvermeulen.skynetblogs.be

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109, Av. Eug. Demolder

1030 B ruxelles

Belgique

E-Mail: drmsfvermeulen@yahoo.fr


SITE MIS À JOUR RÉGULIÈREMENT SUR LA GRIPPE AVIAIRE ..

De : Dr Michel S.F. VERMEULEN

Date : 06/19/05 18:58:01

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Sujet : La GRIPPE AVIAIRE: Evènements récents, problème, solutions.

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samedi, septembre 10, 2005

La Grippe aviaire dossier complet

LA GRIPPE AVIAIRE

Qu'est-ce que la grippe aviaire?

La grippe aviaire est une infection provoquée par des virus grippaux de type A, et en particulier les sous-types H5, H7 et H9. Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle est généralement asymptomatique chez les oiseaux sauvages, mais peut devenir fortement contagieuse et entraîner une mortalité extrêmement élevée dans les élevages industriels de poulets et de dindes, d’où le nom de peste aviaire. Le virus influenza aviaire peut parfois infecter d’autres espèces animales comme le porc et d’autres mammifères.

Le virus de la grippe aviaire H5N1 a été repéré pour la première fois en 1997, lors d’une épidémie à Hongkong. Il avait alors causé la mort de six personnes.

En 2003, H5N1 touche la Mongolie et la Chine puis à la mi-décembre 2003 la République de Corée.

Depuis fin juillet 2005, il frappe aux portes de l’Europe, en particulier en Sibérie et au Kazakhstan.

Selon l’OMS (5 août 2005), le virus H5N1 est aujourd’hui responsable de 112 cas de grippe humaine en Asie du sud-est dont 57 décès. Avec 90 cas, dont 40 mortels, le Vietnam est le pays qui a payé le plus lourd tribut.

Voir : la situation mois après moi


Quels risques présente le virus en France et dans le monde ?

A l’heure actuelle, dans tous les cas avérés les personnes étaient en contact direct avec des volailles infectées et aucun cas de transmission entre humains du virus H5N1 n’a encore été mis en évidence. Alors pourquoi redouter une épidémie ? Parce que tous les facteurs sont aujourd’hui réunis pour que le risque perdure. En effet, la propagation de l’infection chez les oiseaux augmente la probabilité de l’apparition d’un nouveau virus grippal dans la population humaine .

Comme tous les virus grippaux de type A, le sous-type H5N1 a une grande capacité à muter au cours du temps, mais aussi à échanger ses gènes avec des virus grippaux appartenant à d’autres sous-types infectants d’autres espèces.

Comment un changement soudain de sous-type peut-il survenir? Deux cas sont envisageables.

- La première possibilité serait que la circulation de la population humaine d’un sous-type s’arrête pendant plusieurs années, mais que le virus reste présent dans une population animale. Dans ce cas, si la population animale est en contact direct avec un être humain elle pourra alors lui transmettre à nouveau le virus. Par exemple, le sous-type H1N1 qui a provoqué la grippe espagnole, a disparu de la population humaine vers 1957. Pourtant, il est resté présent chez le porc, ce qui lui a permis de réapparaître chez l’homme 20 ans plus tard en 1977.


- La seconde possibilité est qu’un sous-type soit nouvellement créé par réassortiment génétique. Il se produit lors d’une co-infection d’un hôte par deux virus différents, qui dans le cas qui nous intéresse seraient un virus aviaire et un virus infectant les mammifères (et donc l’homme). Au sein d’une même cellule, les deux virus vont se multiplier, faisant ainsi de nombreuses copies de leurs génomes. Lors de l’assemblage des nouveaux virus, des virus mosaïques ayant incorporé aléatoirement des segments de génome de l’un et de l’autre des virus parentaux seront formés. Si ce nouveau virus possède des segments H5 et N1 propres au virus aviaire, il échappera complètement à la reconnaissance du système immunitaire humain. S’il possède également des gènes qui lui permettent de se multiplier efficacement chez les mammifères, il aura alors la capacité de se transmettre d’homme à homme aussi efficacement que la grippe « classique ».

L’apparition d’un virus grippal appartenant à un sous-type viral totalement inconnu de la population humaine comme H5N1 rend inefficace la mémoire immunitaire de la population générale générée au cours des épidémies saisonnières dues aux virus grippaux classiques (actuellement H3N2 et H1N1). Ceci est en faveur d’une dissémination rapide et mondiale du virus répondant à la définition de pandémie.

Il reste cependant une inconnue : ce virus pandémique n’existe pas encore, et personne ne peux prédire sa virulence chez l’homme. Sera-t-il aussi mortel que celui de la grippe espagnole ou sera-t-il semblable à celui de la grippe asiatique (H2N2) de 1957 dont le taux de mortalité n’excéda pas celui de la grippe classique. Il est à noter que le nombre des victimes de cette grippe classique se compte en centaine de milliers chaque année de part le monde.


Le dispositif de veille en France et dans le monde

Face au risque d’une possible pandémie grippale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) demande que chaque pays se prépare au mieux à cette redoutable éventualité.

L’OMS souligne l’importance de surveiller l’apparition de flambées dans les populations de volailles et d’oiseaux migrateurs et les maladies respiratoires chez les sujets exposés à des volailles infectées, de prendre rapidement les mesures de lutte de la FAO et de l’OIE et d’identifier les virus dans les laboratoires de référence. L’expansion géographique du virus est en effet une source d’inquiétude car elle augmente les risques d’exposition de l’être humain.

En France, L’Institut de veille sanitaire (InVS), établissement public de l’Etat, placé sous la tutelle du ministère des Solidarités, de la Santé et de la Famille, a pour mission de surveiller l’état de santé de l’ensemble de la population, et d’alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la santé publique.
Dans le cadre du plan de lutte contre une pandémie grippale, la Direction générale de la santé a demandé à l’InVS d’estimer l’ampleur qu’aurait un tel événement en France et d’estimer l’impact épidémiologique de différentes stratégies de lutte.

La Direction générale de la santé (DGS) a élaboré un plan gouvernemental de lutte. (http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe/pandemiegrippale_plan.pdf). Que les cas humains détectés à l’étranger soient ou non associés à une épizootie, un certain nombre de mesures sont à prendre à ce niveau d’alerte, notamment pour détecter le plus précocement possible l’éventuelle introduction du virus en France.


La cellule d’aide à la décision décrite dans le cadre général du plan est activée. Elle est pilotée par la DGS. Elle a un rôle d’expertise, sa composition est limitée aux experts et aux autorités techniques. Il lui revient notamment de :
• recueillir et d’analyser les données épidémiologiques,
• proposer toute mesure utile de mobilisation des réseaux de surveillance, afin de doter le ministre du meilleur niveau de connaissance possible sur le profil et la progression du virus. Elle a également une mission de conseil en matière d’utilisation des thérapeutiques et de stratégie vaccinale.

A l'Institut Pasteur, le Centre National de Référence (CNR) des virus Influenzae (Région Nord) est aussi un centre collaborateur du Réseau H5 de l’OMS. Dans ce cadre, il a effectué la caractérisation de souches de virus H5N1 envoyées par l’Institut Pasteur de Phnom Pehn au Cambodge, et transmis ces résultats en temps réel à l’OMS, contribuant à la surveillance épidémiologique de la grippe aviaire.

Ces résultats sont extrêmement importants pour suivre l’évolution des virus H5N1, mettre éventuellement en évidence une dérive antigénique de ces virus, des événements de réassortiments qui pourraient être à l’origine de l’adaptation du virus H5N1 à l’homme. Cette surveillance est aussi indispensable pour vérifier que le vaccin « anti-pandémique » qui est en cours de développement (la phase d’étude clinique a débuté) reste efficace contre les souches de H5N1 les plus récentes. Plus globalement les CNR nationaux, le réseau épidémiologique européen (EISS) sont et seront mis à contribution pour l’identification (via leurs réseaux de médecins sentinelles) et au diagnostic de la grippe aviaire chez des sujets infectés dans les pays de l’Asie du sud est revenant dans leur pays, et si une pandémie venait à toucher leur territoire.


Les mesures de prévention

Les mesures mises en œuvre dans les pays touchés par le virus :

Lorsqu’un foyer animal est identifié, les mesures consistent en une mise en quarantaine puis l’abattage des animaux infectés ainsi que celui des animaux potentiellement exposés. Des procédures de décontamination du matériel utilisé doivent alors être appliquées afin d’éviter une contamination entres fermes.
En juillet 2005, une conférence internationale, sous l’égide de l’OMS, de l’OIE et de la FAO, a statué sur les mesures nécessaires pour prévenir la transmission du virus. Elle a notamment insisté sur la nécessité d’élever les différentes espèces animales séparément, en évitant tout contact entre les volailles et les porcs, et d’encourager les éleveurs à signaler les cas suspects de grippe aux autorités.
En dehors des recommandations destinées à l’élevage, des mesures de précaution individuelles sont recommandées pour les personnes exposées à des volailles infectées. De même, pour les voyageurs se rendant dans des zones où il existe des foyers animaux, il convient de respecter certaines précautions. Lien page Information à l'intention des voyageurs http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe_aviaire/affiches.htm

En France

Le plan gouvernemental de lutte élaboré par la Direction générale de la santé distingue différentes phases pour une mise en œuvre graduée des mesures de lutte.
- La première mesure de lutte consiste à supprimer tous les réservoirs aviaires susceptibles de contribuer à la propagation de l’épidémie, ce qui explique les destructions massives de poulets et autres volailles qui sont effectuées dans les zones touchées. Le premier élevage industriel touché serait donc dépeuplé et un vide sanitaire serait organisé. Il en serait de même pour les autres élevages de volailles dans un rayon fixé par les autorités vétérinaires.
- Si le risque de pandémie se précisait, des mesures draconiennes pourraient être imposées : limitation des déplacements, fermeture des frontières, arrêt des transports en commun… Certaines de ces mesures pourraient être prises dès la confirmation de cas de transmissions d’homme à homme.
L’objectif de ces mesures est de ralentir la vague épidémique afin de donner le temps aux autorités de s’adapter aux conditions réelles de la pandémie et de limiter le risque de désorganisation des structures de soins.


Les traitements contre la grippe aviaire ?


- un vaccin pour prévenir la maladie

Chaque année, l’industrie pharmaceutique produit des vaccins dirigés contre les souches de virus grippaux humains les plus récents. La composition de ces vaccins est décidée par l’OMS au mois de février, afin que les vaccins soient disponibles en octobre, avant le début de la nouvelle saison grippale.

Le développement d’un vaccin « anti-pandémique » à l’initiative de l’OMS a soulevé de nombreux problèmes dont le plus important est que le virus pandémique n’existe pas encore. Le deuxième est un problème de sécurité, car on ne manipule pas un virus aussi dangereux que le virus H5N1 à l’échelle industrielle. La biologie moléculaire a permis de contourner ce deuxième obstacle. Le vaccin candidat en cours de développement est issu d’une souche isolée au Vietnam en 2004. La surveillance épidémiologique orchestrée par l’OMS permet de vérifier que l’évolution des souches les plus récentes de virus H5N1 ne remet pas en cause l’efficacité du vaccin comme cela a été le cas en 2004, ce qui a signé l’arrêt du développement du vaccin fabriqué à partir d’une souche de 2003, et la reprise du programme vaccinal à partir d’une souche isolée en 2004. En tout état de cause il faut entre 6 et 8 mois pour développer un vaccin, d’où l’importance des traitements antiviraux pour combattre la pandémie dans un premier temps.
Comment fonctionnera le vaccin ? La vaccination consiste à introduire dans l’organisme un agent (virus, bactérie ou molécule) qui va sensibiliser le système immunitaire, sans être pathogène. Le sujet vacciné spécialise certaines de ces cellules et fabrique des anticorps contre ces molécules étrangères. Lors d’une infection ultérieure par le même agent, l’organisme sera capable de combattre l’infection.

Le gouvernement français à d’ores et déjà réservé à Aventis-Pasteur 20 millions de ce vaccin, par anticipation. Néanmoins il sera nécessaire, dès le début de la pandémie de vérifier que le vaccin en cours de développement est efficace contre la souche de virus pandémique.

- les médicaments

S’il n’existe pas aujourd’hui de vaccin, il existe en revanche deux antiviraux efficaces contre les virus grippaux « classiques » ou aviaires. Ces molécules inhibent l’activité d’une enzyme du virus, la neuraminidase. Elles peuvent être utilisées en traitement curatif, et l’une d’elle en traitement préventif
Le gouvernement français en a d’ores et déjà acheté 5 millions de doses et il y a en aura 14 millions disponibles fin décembre. Ces antiviraux seront utilisés avant tout pour protéger le personnel de santé et les professions dont le maintient de l’activité est indispensable pour assurer le fonctionnement des structures nationales
Il est utile de rappeler que les antibiotiques sont inactifs contre les virus et ne seraient utilisés qu’en cas de surinfection bactérienne.

- les mesures d’hygiène

Le virus de la grippe aviaire se propage en général au contact avec des oiseaux infectés. L'une des principales mesures de sécurité pour endiguer la maladie consiste donc à observer de bonnes pratiques d'hygiène.
Dès lors que la présence du virus de la grippe aviaire a été signalée dans un pays, toutes les personnes travaillant dans le secteur avicole doivent prendre des mesures d'hygiène supplémentaires afin d'éviter de véhiculer le virus et l'empêcher de se propager s'il s'est déjà installé dans un élevage, dans un village ou dans une région. Ces mesures consistent en un abattage systématique des volailles infectées ou ayant été en contact avec celles-ci.
Les professionnels des métiers de la santé qui pourraient être amenés à prendre en charge des victimes de la grippe aviaire, sont encore plus soumis à des mesures d’hygiène. Une information spécifique est disponible sur le site de la Direction générale de la santé


Pour en savoir plus

- Information à l'intention des voyageurs
(http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe_aviaire/affiches.htm)
-Ministère de la Santé pour le dossier "Grippe aviaire"
(http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe/faq.htm#2_3)
- Institut de veille sanitaire (http://www.invs.sante.fr)
- Site de l’OMS


Le point sur la situation, mois après mois

5 août 2005
Selon l’OMS (5 août 2005), le virus H5N1 est aujourd’hui responsable de 112 cas de grippe humaine en Asie du sud-est dont 57 décès. Avec 90 cas, dont 40 mortels, le Viet Nam est le pays qui a payé le plus lourd tribut.

21/07/2005
Le premier cas humain en Indonésie vient d'être confirmé par le ministère de la santé indonésien. Il s'agit d'un homme de 38 ans décédé. Deux autres cas suspects de la même famille sont en cours d'investigation. Une enquête sur les sources potentielles de contamination est en cours. Depuis le début de l'épidémie de grippe aviaire A(H5N1) en Asie du Sud-est en décembre 2003, 109 cas humains ont été identifiés, dont 55 mortels selon l'OMS. Avec 76 cas, dont 37 mortels, le Vietnam est le pays qui a payé le plus lourd tribut

23/06/2005
Alors que la Direction générale de la Santé en France annonçait le 8 juin dernier son plan " pandémie grippale", de nouveaux cas humains étaient rapportés au Vietnam. L'Organisation mondiale de la santé a confirmé le 17 juin que 4 nouveaux cas d'infections humaines par le virus H5N1 avaient été recensés depuis début juin, tous actuellement hospitalisés. Elle précisait que 7 personnes étaient en cours de traitement dans un hôpital à Hanoi. Au total, 59 personnes ont été contaminées au Vietnam depuis la mi-décembre 2004, dont 18 ont succombé.

26/05/05
L'épidémiologie de la grippe aviaire à virus H5N1 en Asie pourrait être en train d'évoluer selon les experts de l'Organisation mondiale de la santé réunis à Manille les 6 et 7 mai derniers pour dresser un état des lieux de l'épidémie chez l'homme. Ils évoquent "la possibilité que les virus H5N1 ayant récemment émergé soient plus infectieux pour l'homme" et considèrent que la menace d'une pandémie est "potentiellement croissante".

26/04/05
Le virus H5N1 a fait une troisième victime cambodgienne, une enfant de 8 ans originaire de la province de Kampot, hospitalisée le 29 mars et décédée des suites de l’infection le 7 avril. Le Cambodge est le deuxième pays cette année, après le Vietnam, à déplorer des cas humains de grippe aviaire. L’Institut Pasteur à Pnom Penh est mobilisé : il participe aux investigations sur la grippe aviaire à virus H5N1 au Cambodge, en liaison avec le Centre de référence pour la grippe de l’Institut Pasteur à Paris.

18/03/2005
Le ministère de la Santé vietnamien a confirmé des cas supplémentaires d'infection humaine par le virus H5N1 de la grippe aviaire, ce qui porte à 24, dont 13 décès, le nombre de cas dans ce pays depuis la mi-décembre 2004, selon l'Organisation mondiale de la santé. Dans cette même période, un cas mortel est survenu au Cambodge. L'OMS insiste sur la nécessité d'enquêter rapidement pour chaque nouveau cas afin de détecter le moindre signe d'une modification du virus en vue d'évaluer le risque d'une pandémie.

25/02/2005
Tandis que les experts internationaux continuent de sonner l'alerte autour de l'épidémie de grippe aviaire en Asie du sud-est, les autorités vietnamiennes viennent d'annoncer un nouveau décès au Vietnam, survenu le 23 février dernier. Ce pays est aujourd'hui celui qui présente le plus lourd bilan en termes de cas humains.

18/01/05
La situation de la grippe aviaire au Vietnam est préoccupante. Quatre décès ont en effet été annoncés depuis fin décembre, chez des personnes originaires de différentes provinces du sud et du sud-ouest de ce pays. L'Organisation mondiale de la santé a confirmé le diagnostic d'infection par le virus H5N1 chez ces victimes. Ces cas humains coïncident avec une recrudescence de l'épidémie chez les volailles dans les provinces du sud du Vietnam, constatée le mois dernier. Au-delà de ces cas confirmés, l'infection par le virus H5N1 est suspectée chez une quinzaine de personnes actuellement hospitalisées.
Par ailleurs, le Japon annonçait le 22 décembre que la grippe aviaire avait été contractée en février dernier par au moins une personne, et sans doute quatre autres dans ce pays. Bien qu'aucun d'entre eux n'ait développé les symptômes de la maladie, des anticorps contre le virus ont été détectés dans leur sang. Ces personnes, désormais non contagieuses, avaient participé à l'abattage de volailles organisé en début d'année pour limiter l'épidémie.
Le virus A(H5N1) dit de la "grippe aviaire" est responsable d'une vaste épizootie (épidémie touchant les animaux) chez les oiseaux domestiques et sauvages qui a touché plusieurs pays en Asie depuis fin 2003: Corée du Sud, Japon, Chine, Vietnam, Laos, Cambodge, Thaïlande… Ce virus, à ce jour, a été à l'origine 48 cas humains dont 36 décès recensés au Vietnam et en Thaïlande depuis fin 2003, auxquels s'ajoutent les cinq cas probables du Japon : toutes ces personnes avaient été en contact étroit avec des volailles contaminées. Si ce virus A(H5N1) provoque une forte mortalité chez l'homme, son passage des oiseaux à l'homme reste une probabilité faible, le nombre de personnes contaminées étant relativement limité au vu de l'ampleur de l'épizootie. Par ailleurs, en dépit de suspicions de transmission d'homme à homme le virus ne fait pas l'objet d'une transmission interhumaine efficace. Mais les scientifiques craignent l'apparition d'un nouveau virus, susceptible de s'adapter plus facilement à l'homme : un virus réassortant qui serait issu d'échanges génétiques entre le virus aviaire A(H5N1) et un virus humain de la grippe, suite à une co-infection par les deux virus chez l'homme ou chez le porc. Le porc, réceptif aux virus d'oiseaux comme aux virus humains, et vivant en Asie à proximité des élevages de volailles comme de l'homme, est un lieu de rencontre idéal. Des milliers de porcs ont récemment été testés en Chine, sans que le virus réassortant redouté n'ait été trouvé. S'il est impossible de prédire si ce nouveau virus apparaîtra et quand, les scientifiques comme les autorités de santé publique se préparent à cette éventualité.
Une surveillance nationale et internationale est en place, à laquelle l'Institut Pasteur participe. Par ailleurs, des essais cliniques de candidats-vaccins devraient débuter aux Etats-Unis début 2005, une première étape afin d'espérer disposer d'un vaccin pour l'homme vis-à-vis de ce nouveau virus. La situation de la grippe aviaire au Vietnam est

23/12/2004
Le Japon annonçait le 22 décembre que la grippe aviaire avait été contractée en février dernier par au moins une personne, et sans doute quatre autres dans ce pays. Bien qu'aucun d'entre eux n'ait développé les symptômes de la maladie, des anticorps contre le virus ont été détectés dans leur sang. Ces personnes, désormais non contagieuses, avaient participé à l'abattage de volailles organisé en début d'année pour limiter l'épidémie.

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Septembre 2005

Sommaire du dossier Les virus émergents


Centre National de Référence de la grippe (France-Nord)

(extrait du dossier Les Centres Nationaux de Référence à l'Institut Pasteur)

Centre collaborateur de l'O.M.S. de référence et de recherche sur les virus de la grippe et d'autres virus respiratoires

(extrait du dossier Les Centres Collaborateurs de l'O.M.S. à l'Institut Pasteur)

Le Centre National de référence de la Grippe pour la région Antilles-Guyane

(extrait du dossier Les Centres Nationaux de Référence à l'Institut Pasteur)


L'Institut Pasteur est une fondation privée à but non lucratif dédiée à la recherche biomédicale, à la santé publique et à l'enseignement. Près de 2600 personnes travaillent sur son campus à Paris, où une grande partie des recherches est axée sur les maladies infectieuses. Son budget dépend de la générosité du public : pour aider la recherche à l'Institut Pasteur, consultez nos pages "dons et legs".


lundi, juillet 04, 2005

Conférence sur la grippe avaire en Malaisie

Santé-élevage-Asie-Malaisie-conférence
Conférence sur la grippe aviaire en Malaisie

KUALA LUMPUR, 4 juil 2005 (AMI) - Des responsables de la santé, des scientifiques et autres spécialistes se sont réunis lundi à Kuala Lumpur pour discuter des moyens d'empêcher la grippe aviaire de contaminer l'homme. La rencontre rassemble une soixantaine de délégués, dont des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'Office international des épizooties (OIE) et de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ils doivent mettre au point une stratégie destinée à "stopper la propagation des virus du monde animal au monde humain", avait souligné un porte-parole de l'OMS, Peter Cordingley, avant la réunion. Les recommandations seront transmises aux pays affectés par la grippe aviaire qui a tué 55 personnes en Asie, 39 Vietnamiens, 12 Thaïlandais et 4 Cambodgiens, depuis 2003. La maladie se transmet par des contacts étroits avec des volailles infectées et les discussions de Kuala Lumpur vont se concentrer sur les petits élevages très répandus dans les villages de la région. La proximité des hommes, porcs, poulets et canards dans les cours de fermes augmentent les risques d'un mélange des virus de l'homme et de l'animal et la mutation en une nouvelle espèce très dangereuse, a ajouté le porte-parole. "Nous voulons améliorer la manière dont les animaux sont élevés, principalement dans les cours de fermes", a-t-il dit. Un autre sujet de préoccupation sont les marchés où des animaux sauvages et domestiques vivants sont juxtaposés avant d'être tués et vendus. L'OMS craint que le virus H5N1 de la grippe aviaire qui se transmet essentiellement des volailles vers les êtres humains devienne beaucoup plus facilement transmissible de l'homme à l'homme à la faveur d'une mutation et ne provoque une pandémie capable de tuer des millions de personnes.AMI

samedi, juillet 02, 2005

Japon: nouveau foyer de grippe aviaire H5N2

Japon: Détection d'un nouveau foyer de grippe aviaire 07/01/2005 -- 22:27(GMT+7)

Ibaraki, 1er juillet (AVI) - Les autorités de la province d'Ibaraki (Est du Japon) a annoncé vendredi qu'un nouveau foyer de grippe aviaire de type H5N2 avait été détecté dans un élevage de 30.000 volailles.
Ce nouveau foyer se trouve près d'une ferme avicole où avait déjà été décelé au début de la semaine le virus grippal.
Pour empêcher toute contagion, les autorités provinciales ont ordonné la destruction de 25.000 poulets et donné l'ordre d'arrêter temporairement les transferts de volailles et oeufs dans un rayon de 5 km. Quelques 94.000 volailles devront être abattues dans cinq fermes avicoles contaminées.
Dans le même temps, le ministère chinois de l'Agriculture a informé que 6.000 oiseaux migrateurs étaient morts de la grippe aviaire dans l'île Qing Hai, soit 1.000 de plus que les premières estimations.
Des experts sanitaires de l'ONU ont averti que la grippe aviaire dans l'île de Qing Hai était plus dangereuse que les prévisions. Ils ont estimé qu'il faudrait examiner d'urgence des oiseaux avant qu'ils ne migrent dans vers d'autres régions de la Chine et de l'Asie.-AVI

Nouvelles inquiètantes du Cambodge

Cambodge : deux enfants sont morts du virus de la grippe aviaire

Xinxhua 2 juillet 2005

Deux enfants sont morts d'une nouvelle forme du virus de la grippe aviaire rapidement propagée à Phnom Penh, et un millier d'autres enfants se sont entassés dans des hôpitaux de la capitale avec des infections respiratoires, selon un responsable cambodgien de la santé.
Deux enfants, âgés de neuf et 14 mois, sont morts jeudi après avoir souffert d'infections respiratoires pendant deux semaines, a confirmé à Xinhua Ly Sovann, dircteur du département des maladies contagieuses du ministère de la Santé. Des responsables de la santé ont dit que la nouvelle forme du virus de la grippe aviaire était une forme sans précédent qui se développe rapidement, et ils cherchent maintenant des moyens pour satisfaire aux demandes des patients et de leur parents inquiets.
En juin, seul l'Hôpital national de la pédiatrie a reçu plus de 500 enfants et a été forcé à installer plus de lits dans les couloirs du bâtiment pour répondre aux besoins des patients, selon la presse locale. D'après des informations, au total 55 personnes sont mortes au Vietnam, en Thaïlande et au Cambodge de la grippe aviaire depuis la résurgence fin 2003 de cette maladie provoquée par le virus H5N1.

© China Radio International.CRI. 16A Shijingshan Road, Beijing, China.

vendredi, juillet 01, 2005

Liens très interressants

Foreign Affairs: Avian Flu

http://www.foreignaffairs.org/

Nature: Avian flu

http://www.nature.com/nature/focus/avianflu/index.html

Avian flu web focus nature

Warnings of a Flu Pandemic
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The Royal Institution World Science Assembly
Welcome to this Web Focus on Avian Flu, containing news and scientific reports warning about the potential for a new human flu pandemic in the near future. All eyes are on the H5N1 virus which is endemic in both domestic and wild birds in Asia and has already infected and killed more than 50 people; the virus is becoming increasingly virulent, and has been detected in pigs - the ideal 'mixing vessel' for a potentially pandemic strain to evolve that spreads rapidly from person to person. WHO and collaborators are ramping up surveillance efforts and developing new vaccines, while investigations into other influenza virus strains and past pandemics are providing important clues to what it might take for a new pandemic to occur. Studies of the action and structure of influenza viruses, and immune responses against them, are helping to lay the foundations for the development of new drugs and vaccines. Produced in association with The Royal Institution World Science Assembly.
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The flu pandemic: were we ready? Free access
Nature 435, 400-402 (26 May 2005) doi:10.1038/435400a
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Nature 435, 404-406 (26 May 2005) doi:10.1038/435404a
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A weapon the world needs Free access
Nature 435, 417-418 (26 May 2005) doi:10.1038/435417a
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Global task force for influenza Free access
Nature 435, 419-420 (26 May 2005) doi:10.1038/435419a
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Is China prepared for microbial threats? Free access
Nature 435, 421-422 (26 May 2005) doi:10.1038/435421a
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From 1890 to the present day, the important steps in the spread of avian flu and the research efforts to combat outbreaks are shown in a timeline.
Full avian flu timeline
http://www.nature.com/nature/focus/avianflu/index.html#editorial

jeudi, juin 30, 2005

Le Vietnam confirme une nouvelle contamination à la grippe aviaire

News Edicom
Suisse
International

29 juin 05 9:44

Le Vietnam confirme une nouvelle contamination à la grippe aviaire
HANOI - Le Vietnam a confirmé un cas supplémentaire de contamination humaine à la grippe aviaire. Cela porte à 60 le nombre de personnes infectées par la maladie depuis fin décembre, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS).«Le ministère de la Santé a confirmé un cas supplémentaire de contamination au virus H5N1», a précisé mercredi l'OMS sur son site internet. Actuellement, «quatre patients sont soignés à l'hôpital à Hanoï».Au total, seulement 54 décès dus à la grippe aviaire ont été recensés depuis fin 2003 dans la région, dont 38 Vietnamiens, 12 Thaïlandais et 4 Cambodgiens.Mais les experts craignent que le virus ne mute en une forme facilement transmissible entre humains et ne provoque une pandémie mondiale faisant des millions de morts. Une récente étude au Vietnam par l'OMS a indiqué que le virus s'était modifié en une forme plus facilement transmissible.Une équipe de virologues et épidémiologistes des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Hong Kong et du Japon est arrivée la semaine dernière à Hanoï pour travailler sur cette découverte. Elle a pu déterminer qu'il n'y avait actuellement pas de risque imminent de pandémie de grippe aviaire au Vietnam et n'a aucune indication que le virus mortel H5N1 ait muté.Le gouvernement a annoncé cette semaine qu'il allait augmenter les compensations aux fermiers dont l'élevage est touché par la maladie, afin de s'assurer que les volailles malades sont bien détruites conformément aux recommandations internationales. © ATS

Nouveau cas de mortel de grippe aviaire au Vietnam

Le Vietnam rapporte un nouveau cas mortel de grippe aviaire

2005-06-30 15:20:15

HANOI, 30 juin (XINHUANET) -- Une personne âgée de 73 ans vivant dans la capitale vietnamienne de Hanoi est morte de la grippe avaire, portant à 19 le bilan des morts de la maladie au Vietnam depuis fin 2004, a rapporté jeudi le quotidien local "Youth".
Le patient est décédé le 28 juin après avoir été hospitalisé le 23 juin à l'Institut des maladies tropicales de Hanoi. L'Institut traite actuellement 5 patients atteints de grippe aviaire.
L'Organisation mondiale de la santé vient d'annoncer que ses experts en grippe aviaire n'avaient pas trouvé de preuves pour montrer que le virus H5N1 pourrait muter en une forme facilement transmissible entre êtres humains. Toutefois, l'OMS a conseillé au Vietnam et aux autres pays de rester vigilants dans leurs efforts pour contrôler la grippe aviaire, étant donné que le virus de la grippe a tendance à changer fréquemment.
Récemment, le ministère vietnamien a prévu que la situation de la grippe aviaire dans le pays pourrait s'aggraver durant l'hiver et le printemps à venir, périodes propices au développement du virus.
Afin d'empêcher un déclenchement possible de la maladie, le Département vétérinaire du Vietnam portera sur trois mesures : interdire l'élevage de volailles dans les zones intérieures des villes, construire des abattoires de volailles concentrés et des réseaux de distribution, vacciner les volailles contre le virus de la grippe aviaire, a rapporté le quotidien en citant le chef du département Bui Quang Anh.
Cette interdiction sera imposée dans 15 grandes villes à haut risque de déclenchement de la grippe aviaire, notamment Hanoi et Ho Chi Minh Ville, en 2005, et dans d'autres villes au plus tard en 2007.
Au début de la semaine, le ministère de la Santé a confirmé qu'au total 60 personnes de 23 localités du pays avaient contracté le virus H5N1 depuis fin décembre 2004, dont 18 étaient mortels. Fin

OMS, Chine, oiseaux migrateurs

L'OMS met en garde la Chine contre les risques de propagation par les oiseaux migrateurs

Canadian Press
Wednesday, June 29, 2005

PEKIN (AP) - L'Organisation mondiale de la santé a appelé mardi la Chine à effectuer des tests sur des mouettes et des oies sauvages dans une région de l'Ouest du pays, mettant en garde contre les risques de propagation de la grippe aviaire lorsque les oiseaux migreront vers le sud cet été.
Les autorités n'ont pas engagé de programme d'abattage des oiseaux sauvages dans la province de Qinghai où 5.000 volatiles sont morts, comme elles l'ont fait ailleurs pour contenir le virus car nombre sont issus d'espèces protégées.
Les oiseaux autour du lac de Qinghai meurent encore au rythme d'une vingtaine chaque jour, selon le Dr Julie Hall, une spécialiste de l'OMS qui s'est rendue dans cette région reculée la semaine dernière avec des responsables des services sanitaires chinois.
Des examens ont montré qu'ils avaient succombé au virus H5N1 qui a coûté la vie à 54 personnes en Asie et a entraîné l'abattage de millions de volailles.
"Nous souhaitons que d'autres tests soient menés", a déclaré le Dr Julie Hall lors d'une conférence de presse. D'après la spécialiste, des examens effectués sur des oiseaux apparemment sains pourraient permettre de confirmer qu'ils ne se sont pas porteurs du virus.
Le plus grand danger pourrait provenir d'oiseaux qui sont infectés mais ne présentent aucun symptôme, ont précisé le Dr Hall et d'autres responsables.
Les oiseaux de Qinghai vont probablement s'envoler pour l'Inde et le Pakistan en août et en septembre, selon le Dr Noureddin Mona, le représentant en Chine de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. "Et les maladies infectieuses ne respectent pas les frontières", a observé Henk Bekedam, représentant de l'OMS à Pékin.
© La Presse Canadienne 2005.

mercredi, juin 29, 2005

Le virus n'évolue pas vers une transmission plus facile aux humains, ni vers une plus grande virulence.

Grippe aviaire: la pression baisse

Mise à jour le mercredi 29 juin 2005 à 11 h 27 par Radio Canada.Ca

.L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a poussé un soupir de soulagement, mercredi, en annonçant que le risque de pandémie de grippe aviaire était écarté dans l'immédiat.
L'agence repousse le danger à la suite de la publication d'une étude de virologues et épidémiologistes américains, anglais, chinois et japonais qui montre que le virus n'évolue pas pour le moment vers une transmission plus facile aux humains, ni vers une plus grande virulence.
Ces résultats vont à l'encontre des craintes exprimées ces derniers mois sur la possibilité d'une transmission plus facile de la maladie entre humains.
L'OMS demande quand même aux États de demeurer vigilants.
Le spectre de la pandémie de grippe espagnole qui a tué plus de 20 millions de personnes en 1918 demeure dans toutes les mémoires.


Un "autre cas" d'infection humaine au Vietnam

Le ministère de la Santé vietnamien a confirmé un nouveau cas d'infection humaine par le virus H5N1 de la grippe aviaire. Il s'est produit en mai 2005 dans la province de Ha Tay, au nord du pays. Ce dernier cas porte à 60 le nombre de personnes testées positives depuis la fin de décembre.
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a pour sa part indiqué que le foyer de grippe aviaire détecté récemment dans le Nord-Ouest chinois chez des oiseaux migrateurs était plus important que prévu.
Jusqu'à maintenant, près de 5000 oiseaux sont morts du virus H5N1 dans la province du Qinghai.

Nouveau cri d'alarme de l'OMS en Chine.

Le Problème des oiseaux migrateurs malades en Chine

Mise à jour: 28/06/2005 10h54 par LCN (Quebecor Media)

Épidémie de grippe aviaire-Nouveau cri d'alarme de l'OMS en Chine

L'Organisation mondiale de la santé lance un nouveau cri d'alarme. L'OMS appelle la Chine à agir rapidement pour contrôler l'épidémie de grippe aviaire sur son territoire.
Selon l'organisme, l'épidémie est plus importante que ce qui a été annoncé par le gouvernement chinois.
Une enquête de l'OMS confirme que plus de 5000 oiseaux migrateurs sont morts du virus dans une réserve naturelle. Le gouvernement chinois avait plutôt avancé le chiffre de 1000 oiseaux morts.
La Chine doit agir rapidement, prévient l'OMS, car les oiseaux quitteront la réserve d'ici un mois ou deux pour reprendre leur migration vers d'autres régions ou d'autres pays.
L'OMS craint une mutation du virus qui pourrait facilement contaminer les humains sans qu'aucun vaccin ne soit disponible.

mardi, juin 28, 2005

Summit of EU influenza experts discuses...

IP/05/804
Brussels, 28 June 2005

Summit of EU influenza experts discusses
coordinated response to possible pandemic


Influenza experts from the 25 Member States and other European countries
are meeting in Luxembourg today to discuss the threats of avian and human
influenza, and possible responses to a pandemic, as part of the integrated
zoonoses strategy. The workshop, which was organised by the European
Commission and also attended by experts from the ECDC, EFSA, WHO, FAO
and OIE, is being held in light of the current avian flu situation in Asia and
growing concerns that a mutant virus could lead to a worldwide pandemic
amongst humans. Among the topics on the workshop agenda are how to
improve coordination between avian and human influenza networks, and the
role of various bodies in the fight against the disease.
Markos Kyprianou, Commissioner for Health and Consumer Protection, said: “The threat of a global influenza pandemic with serious human and economic losses is a very real one that must be addressed. In today’s globalised society, unilateral responses to such possible outbreaks are not a viable option. There must be a coordinated EU approach to prevent and control diseases such as influenza, and today’s workshop is a significant step forward in this direction.”
The current avian influenza epidemic in Asia is unprecedented. It is caused by a
particular strain of virus that has already caused the death or killing and destruction of more than 125 million birds, major economic losses to the countries concerned which have been estimated at € 8-12 billion and the death of more than 50 people.
Even more worryingly, it has given rise to grave concerns that an influenza pandemic is imminent.
This would originate in case of the emergence of a “new” influenza virus, fully
adapted to humans, which could rapidly spread worldwide due to human-to-human transmission. The social and economic consequences of pandemics can be devastating, as was the case with the 1918-19 Spanish flu pandemic which led to the death of approximately 60 million people. International health experts have warned that increased movement of people and goods around the globe, changes in the eco-systems, new animal husbandry practices and large-scale epidemics such as the avian flu in Asia, all create the conditions from which a new influenza virus may emerge and a pandemic breaking out.
Networks of veterinary and human health laboratories are already in place in the EU to address the threat of Influenza viruses. The exchange of information, virus strains and laboratory reagents amongst the various EU surveillance networks, and the provision of adequate technical support to national veterinary and human health authorities, are of fundamental importance in order to properly tackle influenza viruses.
The Commission is now working to establish improved co-operation between the avian and human influenza surveillance networks, as well as the relevant European and international organisations dealing with animal and human health, to ensure better preparation in case of a pandemic.
This is only one of the many actions undertaken by the Commission in relation to this major health threat.

Further information can be found on:
http://europa.eu.int/comm/food/animal/diseases/controlmeasures/avian/index_en.htm
and http://europa.eu.int/comm/health/ph_threats/com/Influenza/influenza_en.htm